Les origines du centre social de la Garde : Le Pro-Social (1966-1975)
Les premiers habitants sont arrivés sur la cité la Garde entre Avril et Juin 1966. La société Provence Logis était le bailleur. Après leur installation, ils sont concertés par rapport aux besoins de leurs enfants notamment de leurs adolescents.
A l’initiative d’une poignée d’habitants les prémices d’un mouvement social voient le jour et le logeur est rapidement sollicité pour la mise à disposition d’un local associatif. Une structure se met en place nommée Pro Social (fin 1966). Structure associative soutenue par Provence Logis sous forme juridique (conseil d’administration local en lien étroit avec le logeur).
Le premier local a été installé sous la tour E de la cité la Garde en sous-sol. A suivi la construction d’un chalet partagé avec la section bouliste. Après trois ou quatre années de fonctionnement le logeur permet l’accès à des locaux sous la tour A de la cité (actuellement l’espace Jeunes). Un chantier impulsé par les jeunes de la cité contribue à aménager les locaux mis à la disposition par le logeur. Ils ont été activement aidés et soutenus par les parents : tous bénévoles.
Les travaux terminés, les premières activités ont pu se développer : danse, galas, couture, conférences, planning familial, sorties diverses, ski, foot, base-ball, gymnastique, fête…
Le but principal de ces activités était de créer des liens d’amitié et de convivialité. De 1966 à 1975, le Pro-social développe ses activités avec l’accompagnement du logeur et des bénévoles actifs.
En novembre 1975, le Pro-social devient association centre social et culturel de la Garde, prenant ainsi son indépendance par rapport au logeur. Une nouvelle ère se prépare.
De 1976 à 1986 : Emancipation du centre social
Suite à la création de l’association centre social et culturel de la Garde en novembre 1975, le centre social a fonctionné durant dix années de façon très autonome essentiellement avec des bénévoles et quelques professeurs d’activité (danse/judo/gym). Ses activités s’articulaient principalement autour d’activités socio-éducatives et de loisirs : danse, judo, gymnastique, photo, couture, loto, sorties familiales, carnaval. Association de la Garde, le Centre s’adressait en priorité aux habitants de la cité.
Au travers des activités, le Centre social participe à l’animation de la cité. Lieu de loisirs, le Centre social s’occupe du temps libre des habitants. Les cadres associatifs à l’étroit dans leurs locaux devenus obsolètes s’engagent dans le projet de construction d’une nouvelle structure (Centre social actuel).
La période semble être favorable, l’équipement sera livré en février 1986, période aussi où le contexte social est en cours de mutation avec l’apparition des prémices de la crise du lien social. Le Centre social est à la veille de transformations.
1986 à 2000 : Un projet social à l’échelle d’un territoire
En février 1986, le conseil d’administration du Centre social et culturel de la Garde inaugure ses nouveaux locaux situés au cœur de la cité la Garde.
Une nouvelle dynamique naît localement à partir de cette équipe de proximité. L’association s’organise afin d’être agrée Centre social par la Caisse d’Allocations familiales. La définition d’un premier projet social permet à l’association de se structurer et de recruter sa première équipe professionnelle (un directeur, une secrétaire d’accueil, un animateur jeunes).
Progressivement le Centre social de la Garde développe son action à l’échelle du territoire de la Rose. Son projet s’insère dans la réalité sociale locale du bassin de la Rose et vise en premier lieu à participer au maintien du lien social. Le Centre social met en place des activités, des actions, des services en direction des habitants du bassin de la Rose.